Angélique Kidjo est une chanteuse à part. Une puissante source dénergie et de douceur. Le 14 juillet 1960 à Ouidah, petite ville du Bénin, naît la tornade Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kango Manta Zogbin (le sang d'une lanterne ne peut allumer une flammèche). Dès son plus jeune âge elle chante et danse dans l'ensemble que dirige sa mère, chorégraphe et directrice de théâtre. Avec la troupe, elle découvre les tournées en Afrique de lOuest. Ses premiers pas se font au sein du Kidjo Brothers Band, qui comme son nom lindique, est une formation familiale avec laquelle elle découvre les musiques noires américaines. A lépoque son idole se nomme Miriam Makeba. Depuis Pretty, son premier album, quelle sort à une vingtaine dannées, la chanteuse ne sest pas arrêté. Un passage dans le groupe allemand Pili Pili et surtout une carrière solo bien remplie. Huit albums à son actif, des tubes comme "Agolo" qui ont fait le tour du monde et des participations à des bandes originales de films à succès ("Ma saison préférée" dAndré Téchiné ou "Journal intime" de Nanni Moretti). Revenant à ses racines, elle entreprend un travail sur la culture vaudou. Ses trois derniers disques "Oremi", "Black Ivory Soul" et "Oyaya" forment une trilogie qui a pour ambition de suivre la route des esclaves africains vers les Amériques. Elle sengage aussi auprès de lUNICEF pour les enfants africains, continuant a livrer un message despoir et de partage métissé. Filmé au Festival Mawazine Rythmes du Monde à Rabat (Maroc). |